Avant d’apprendre à réaliser des mélanges, il est important de connaître touts les types de couleurs.
– les couleurs intermédiaires : sont le mélange des couleurs primaires et secondaires pour obtenir une infinité de teintes
Le rouge, orange et jaune font parties de cette catégorie. Elles captent l’attention et attirent le regard. A la fois lumineuse et stimulante, elles provoquent un sentiment de sécurité, confort et énergie (exemple : un couché de soleil).
Toutes les nuances de bleu, vert, blanc symbolisent la fraîcheur, stabilité et le calme (exemple : paysage de neige ou eau).
Il existe une couleur « le blanc » qui, si elle est bien maîtrisée donne cette lumière. Le blanc permet d’adoucir l’ensemble de l’oeuvre. Mais selon l’oeuvre réalisé, vous pouvez également mélanger cette couleur avec une autre teinte claire et pâle (jaune très clair, bleu très clair).
Quand on pense « ombre » on pense souvent au « noir ». Mais attention, cette couleur est à magner avec précaution. Je vous conseille d’utiliser très peu de noir et de la mélanger avec une autre couleur sombre (type brun foncé, gris anthracite, vert foncé…). Il s’agit toujours de travailler avec les nuances et subtilité.
Si vous observez bien le ciel, vous remarquerez qu’il n’aura jamais qu’une seule couleur. Le plus bel exemple reste un couché de soleil : jaune, orange, rouge… Voilà une belle palette ! Je vous conseille de démarrer toujours par la couleur la plus claire et terminer par la plus foncée. Le mélange sera plus facile.
Afin d’obtenir ce camaïeu, la première étape consiste à recouvrir tout le fond de la toile en jaune… Pour la deuxième étape, ajoutez de l’orange clair (rouge vermillon et jaune) au milieu de la toile. La troisième étape consiste à rajouter le rouge en haut de la toile.
Pour un ciel bleu, les étapes seront les mêmes. Commencez toujours par la couleur la plus claire et ensuite réalisez un dégradé de plus en plus foncé.
Le saviez-vous ?
A l’air préhistorique « le rouge » est issu d’un oxyde de fer (hématite) qui provient de leur sol. Le charbon de bois, l’oxyde de manganèse ou encore les os permettent d’obtenir la couleur noir. Ces pigments seront mélangés à de l’argile, du talc ou des feldspaths afin d’apporter une certaine consistance et faciliter l’étalement sur le mur des grottes et améliorer la conversation.
C’est dans la mythologie égyptienne que l’on découvre le premier colorant synthétique (mélange de silice, de produits calcaire, cuivre et sodium naturel).